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Les profils Facebook suisses ne sont pas à l’abri

La manipulation de données à des fins politiques pourrait aussi toucher notre pays, selon un expert. Il faut protéger la sphère privée et les institutions.

23 mars 2018, 00:01
epa06615771 (FILE) - Founder of Facebook, Mark Zuckerberg, attends the presentation of the new Samsung mobile generation at a preview day of the the Mobile World Congress in Barcelona, Spain, 21 February 2016 (reissued 20 March 2018). According to reports from 20 March 2018, the British parliament is summoning Zuckerberg to enquire him over Cambridge Analytica.  EPA/Alberto Estevez *** Local Caption *** 54002977 (FILE) USA BRITAIN FACEBOOK

L’étendue de la manipulation de comptes Facebook à des fins politiques montre que de telles actions ciblées sont possibles en Suisse également. C’est la conviction de Bruno Baeriswyl, président de Privatim (Conférence des préposées et préposés suisses à la protection des données) jusqu’en 2017 et préposé zurichois depuis 1994. Interview.

Avez-vous été surpris par les dernières révélations à propos de Facebook?

Les agissements de la société britannique Cambridge Analytica étaient déjà connus, mais l’ampleur de la manipulation est nettement plus importante que ce que l’on pensait. Cinquante millions de comptes ont été touchés. Or, plus la densité d’usagers est forte, plus le risque est grand.

Les comptes suisses de Facebook ne sont donc pas à l’abri?

Exactement. Un bassin de population à forte densité de comptes sur des réseaux sociaux devient potentiellement intéressant pour des agences spécialisées dans ces campagnes ciblées.

Avez-vous connaissance de manipulations en Suisse?

Ces techniques...

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