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Les paysannes, «oubliées» par la sécurité sociale

Seulement un tiers des femmes seraient rémunérées pour leur travail.

13 juin 2019, 00:01
Anne Challandes, Praesidenten SBLV, spricht mit Journalisten waehrend einer Aktion zur Lancierung des Baeuerinnen-Appells vor dem Bundeshaus, am Mittwoch, 12. Juni 2019 auf dem Bundesplatz in Bern. Der Schweizerische Baeuerinnen und Landfrauen Verband (SBLV) und SWISSAID lancieren zusammen den Baeuerinnen-Appell. (KEYSTONE/Anthony Anex) SCHWEIZ BERN AKTION BAEUERINNEN

Plus de 31 000 agricultrices ne bénéficient pas d’une protection sociale suffisante, estiment l’Union suisse des paysannes et des femmes rurales (USPF) et Swissaid. Elles lancent «L’Appel en faveur des paysannes», qui exige que la sécurité sociale des paysannes soit incluse dans la politique agricole 2022+, indiquaient-elles hier. «Il est normal que les femmes qui travaillent dans des exploitations soient considérées comme actives», souligne la présidente de l’USPF, Anne Challandes. Tous les employés d’une exploitation doivent bénéficier des mêmes avantages.

Selon les statistiques fédérales, les agricultrices travaillent 63 heures par semaine. Cependant, d’après Anne Challandes, seules 30% d’entre elles bénéficient de la sécurité sociale et sont rémunérées pour leur travail.

Cette différence fait partie des inquiétudes principales des femmes qui contactent le SOS pour paysannes, paysans et leurs proches, ajoute Patrizia Schwegler, responsable de la helpline. Le nombre d’appels a pris l’ascenseur depuis 2013.

L’appel exige également que la sécurité...

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