A l’ère du tout numérique, les Suisses continuent de choisir des professions établies comme celles de médecins, d’enseignants ou de policiers. C’est ce que révèle le dernier rapport Pisa de l’OCDE, publié mercredi 22 janvier.
Selon l’étude qui se base sur les témoignages de 600’000 étudiants issus de 79 pays, leurs aspirations professionnelles sont également plus larges que la moyenne.
Nouveaux types de métiers
L’enquête révèle que, malgré l’attrait des jeunes pour le numérique dans leur vie quotidienne, ce n’est pas dans ce domaine que les Suisses rêvent de travailler. Ils restent ainsi professionnellement très «classiques».
Un constat «préoccupant», aux yeux de Andreas Schleicher, directeur de l’éducation et des compétences de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques).
«L’enquête montre que trop d’adolescents ignorent ou ne sont pas conscients des nouveaux types de métiers qui se créent, notamment du fait de la transformation numérique de l’économie», a-il déclaré lors du Forum économique mondial de Davos.