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Les enfants placés sortent de l’ombre

En Valais, 64 victimes de placements forcés ont demandé réparation. Le plus important pour elles est de pouvoir enfin dire leur calvaire.

27 oct. 2015, 23:44 / Màj. le 28 oct. 2015 à 00:01
places

Monique Chambovay et Christiane Rielle sont deux des 20 000 victimes suisses de placements forcés vivant encore. Ces dames, domiciliées en Valais, ont contacté les huit étudiantes de la HES-SO en travail social de Sierre à la suite de leur appel. Elles voulaient raconter leurs parcours à des oreilles attentives. Toutes deux ont participé au voyage à Ballenberg, organisé par les étudiantes, pour découvrir l’expo sur les placements forcés. «C’était très touchant de voir combien cela leur faisait du bien de se retrouver entre victimes», note Elsa Tavares, l’une des étudiantes. Pour sa collègue Marie-Angeline Kavung-Crettenand, «ce voyage a permis de concrétiser l’objectif de la reconnaissance, vitale pour les victimes».

Monique Chambovay et Christiane Rielle nous ont confié leur parcours respectif.

Une envie de témoigner, pour montrer que la résilience est possible. «Mon parcours difficile m’a permis d’être créative, j’arrive à en faire quelque chose de positif, malgré tout»,...

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