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Les autorités de probation se sentent sous forte pression

La mort de la jeune Lucie, tuée en 2009 par un ex-détenu, a changé le travail des agents chargés de suivre les condamnés après leur libération.

12 août 2011, 05:03

"Je vis avec l'angoisse de passer à côté de LA situation à risques. Elle ne m'empêche pas de dormir, mais c'est un souci permanent." Philippe Pillonel croise les doigts: le Service de probation fribourgeois qu'il dirige n'a pas connu jusqu'ici de gros couac avec les condamnés dont il assure le suivi après leur sortie de prison. Mais depuis mars 2009 et le meurtre de la Fribourgeoise Lucie Trezzini, 16 ans, par un détenu au bénéfice d'une liberté conditionnelle, les autorités cantonales de probation se sentent sous forte pression.

Bondir sur les ratés de l'appareil judiciaire

"Pour nous, il y a un avant et après Lucie", confirme Philippe Pillonel, qui préside par ailleurs l'Association suisse de probation. Et l'onde de choc du drame se fait toujours sentir. Le mois dernier, trois employés du canton d'Argovie ont en effet été prévenus par la justice d'homicide par négligence. Parmi eux, une assistante sociale...

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