Suspendue au sort que lui réserveront les citoyens le 4 mars, la Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR) garde la tête froide: les soutiens ne manquent pas. Dont celui de la culture, qui voit dans l’initiative «No Billag» – qui veut priver la SSR de la redevance radio-TV (un peu plus de 1,2 milliard de francs par an) – une menace contre ses propres intérêts.
Même si ses adversaires restent nombreux, la SSR affirme n’avoir jamais cherché à mobiliser qui que ce soit, les acteurs culturels comme ses autres partisans. «La SSR ne coordonne aucune campagne, pas plus qu’elle n’y injecte de l’argent provenant de la redevance», insiste Edi Estermann, porte-parole. «De nombreux comités contre «No Billag» se sont mis en place, sans aucune initiative de notre part.» Pour Edi Estermann, il suffit de rappeler que la SSR soutient la production culturelle de manière importante. Rien que pour...