«Je ne dormais plus, ne me lavais plus et sautais les repas. J’ai perdu ma copine et j’ai presque redoublé mon année. Malgré tout, je continuais à jouer de manière obsessive.» Ce Genevois de 19 ans est un accro des jeux vidéo en ligne. Avec un petit faible pour «Call of Duty», un jeu qui a chamboulé sa vie.
«Au début, je jouais deux heures par jour, pour le plaisir.» Il en est venu à passer ses fins de semaine devant l’écran, cloîtré dans sa chambre. Jusqu’à ce que ses parents le forcent à entreprendre une thérapie.
Une perte de contrôle
Ce Genevois fait partie des 8,5% des jeunes de 12 à 19 ans présentant un usage problématique des écrans, selon une étude réalisée, en 2016, auprès de 1050 représentants de cette tranche d’âge par l’Ecole spécialisée de Zurich (Zhaw) et financée par Swisscom. Près de 11,5% d’entre eux...