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Le virus nourrit le complotisme

Les théories «alternatives» concernant le coronavirus rencontrent un succès sans précédent sur les réseaux sociaux en Suisse. Un danger pour la démocratie, avertit un chercheur de l’Université de Fribourg.

19 mai 2020, 00:01
Ein Demonstrant mit ein Plakat bei einer Demonstration gegen den Coronavirus Lockdown, am Samstag, 16. Mai 2020, im Baerenplatz, in Bern. (KEYSTONE/Anthony Anex) SCHWEIZ DEMONSTRATION LOCKDOWN GEGNER

Un sondage de l’institut Ifop le montre: plus d’un Français sur quatre refuserait de se vacciner si un tel remède existait contre le nouveau coronavirus. La méfiance serait particulièrement forte auprès des jeunes, avec un air de contestation de plus en plus intense sur les réseaux sociaux.

Avec son lot d’incertitudes et de controverses, la crise liée au Covid-19 représente une fenêtre d’opportunité pour les complotistes, analyse Sebastian Dieguez. Observateur de ces phénomènes depuis plusieurs années, le chercheur au Laboratoire des sciences cognitives et neurologiques de l’Université de Fribourg explique pourquoi ils représentent, selon lui, un danger pour la démocratie.

Comment appréhender le succès des théories «alternatives» qui circulent sur les réseaux sociaux au sujet du coronavirus?

Les crises, et les épidémies en particulier, sont toujours de bonnes candidates pour la propagation de telles théories. Le Covid-19 est une menace très réelle, mais dont on a de la peine...

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