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Le vandalisme coûte plus de 5 millions aux CFF

31 mai 2018, 17:47
En plus du danger, les vandales qui taguent les wagons s'exposent à des poursuites judiciaires.

Les dommages aux installations ferroviaires et aux véhicules dus au vandalisme ont coûté 5,4 millions de francs au CFF en 2017. Ceux-ci déposent systématiquement plainte en cas de graffitis, annoncent-ils dans un communiqué jeudi.

En 2016, les actes de vandalisme avaient déjà coûté plus de 5 millions aux CFF. En 2015, cette somme avait atteint un pic à 6,3 millions de francs.

Selon les CFF, "l’objectif des sprayeurs est de faire connaître leurs graffitis au public le plus nombreux possible. C’est pourquoi le matériel roulant des chemins de fer constitue pour eux un support privilégié". Les vidéos et les photos de graffitis diffusées par les médias "génèrent des actes commis par imitation", explique le communiqué.

Danger de mort

Les CFF soulignent le danger de mort encouru par ces imitateurs qui ne sont pas conscients des risques liés au passage de trains. De plus, ceux-ci s'exposent à des poursuites et les sprayeurs condamnés "subissent des difficultés financières".

Pour éviter les incitations à l'imitation ou les récidives, les CFF effacent rapidement les graffitis. Les véhicules sprayés sont retirés du trafic dans un délai de 24 heures si cela est possible.

Les trains concernés sont transférés vers un atelier, où ils seront nettoyés. Une opération qui peut prendre des douzaines d'heures pour un train entièrement sprayé et engendre des coûts. Ceux-ci se répercutent sur les usagers "parce que la clientèle doit financer les conséquences du vandalisme et des graffitis, soit par le prix des titres de transports, soit par les impôts", expliquent les CFF.

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