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Le Suisse arrêté au Maroc après le meurtre de deux jeunes femmes est un Genevois radicalisé

On en sait un peut plus sur le Suisse arrêté au Maroc après le meurtre de deux touristes scandinaves. Selon la presse lémanique, il s'agit d'un Genevois radicalisé installé au Maroc depuis 2015. Il est suspecté d'avoir recruté et entraîné les hommes qui ont participé au massacre des jeunes femmes.

31 déc. 2018, 10:57
Le Genevois est suspecté d'avoir entraîné au tir les meurtriers des deux jeunes Scandinaves.

Le Suisse arrêté samedi au Maroc dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de deux touristes scandinaves est un Genevois vraisemblablement radicalisé. Il a un casier judiciaire dans le canton de Genève pour divers larcins commis entre 2007 et 2013.

Suspecté de s’être radicalisé, l'homme a quitté la Suisse pour s'installer au Maroc en 2015, a indiqué lundi à Keystone-ATS Anne-Florence Débois, porte-parole de Fedpol, confirmant une information de la Tribune de Genève. "L'individu est connu de la police genevoise pour des faits de droit commun commis entre 2007 et 2013".

Il a été condamné pour infraction à la loi sur les stupéfiants, vol, cambriolage, dommages à la propriété, agression et violence conjugale. Les autorités fédérales sont en contact étroit avec les autorités marocaines, espagnoles, danoises et norvégiennes pour procéder à toutes les clarifications nécessaires et faciliter les échanges d'informations. La police genevoise n'a pas donné de détails supplémentaires.

 

 

Du côté du Ministère public de la Confédération (MPC), on a connaissance du cas du Genevois. Le MPC est en contact avec les autorités fédérales en charge de ce dossier. Il "ne mène pour l'heure aucune procédure pénale sur cette affaire. La responsabilité de l'enquête est aux mains des autorités du territoire où a été commis le crime".

Recrutement et entraînement

Le Maroc soupçonne ce double national helvético-espagnol "d'être imprégné de l'idéologie extrémiste". L'enquête révèle son "adhésion à des opérations de recrutement et d'embrigadement de citoyens marocains et subsahariens pour exécuter des plans terroristes au Maroc", a précisé dimanche l'unité en charge de la lutte antiterroriste.

L'homme aurait entraîné certaines personnes interpellées dans cette affaire aux nouvelles technologies de communication et au tir, selon le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ). Les autorités marocaines ont interpellé au total une vingtaine de personnes pour leurs liens présumés avec le double homicide, qualifié de "terroriste" par Rabat.

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