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Le risque de rage plane encore

Le vétérinaire cantonal et la protection des animaux s’alarment de l’importation illégale de chiens. Dont la plupart viennent de pays où la maladie sévit encore.

13 oct. 2018, 00:01
Gunner, a 4-month to 1-year-old pitbull, Henry, a 1 to 2-year-old Labrador mix, and Hector, a 4-month to 1-year-old pitbull mix, cuddle on a cot provided in each kennel Friday, June 17, 2016 at the Odessa Animal Control in Odessa, Texas. The shelter is facing an overpopulation problem and is asking the public to assist in any way they can to adopt or foster the animals. The Professional Standards Unit found that the facility is 120 animals over the 150-animal capacity. (Edyta Blaszczyk/Odessa American via AP) MANDATORY CREDIT ANIMAL CONTROL OVERPOPULATION

chaque jour, au moins un chien entre illégalement dans le canton du Tessin. Ces animaux importés viennent surtout de l’Europe de l’Est – où la rage demeure une réalité – et du sud de l’Italie. «Si l’on continue comme cela, la question n’est pas si oui ou non nous serons confrontés à des cas de rage, mais quand», s’alarme Luca Bacciarini, vétérinaire cantonal. La population ne réalise pas l’importance de la puce de contrôle ni des documents sanitaires, déplore-t-il.

Il y a une semaine, le vétérinaire cantonal a reçu un coup de fil de son homologue italien de Lombardie voisine. Quelques kilomètres avant la frontière de Chiasso, une camionnette venue d’Ukraine, en route vers la Suisse alémanique, a été arrêtée. Elle transportait quinze chiens, sans puce électronique ni carnet de vaccination. Des chiens «sans papiers», potentiellement porteurs du virus de la rage.

Incurable et mortelle

«On banalise un problème...

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