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Le règne du statu quo

Le Conseil fédéral ne touche pas à la protection des salaires suisses dans ses négociations avec l’Union européenne.

05 juil. 2018, 00:01
ARCHIVBILD ZUR MK DES BUNDESRATES ZU DEN BEZIEHUNGEN SCHWEIZ - EU, AM MITTWOCH, 4. JULI 2018 - A limousine with the flags of the European Union and Switzerland waits in front of the Bernerhof, during the official visit of European Commission President Jean-Claude Juncker in Bern, Switzerland, Thursday, November 23, 2017. (KEYSTONE/Peter Klaunzer) SCHWEIZ BEZIEHUNGEN SCHWEIZ - EU

Elle était fort attendue, la conférence de presse d’hier du Conseil fédéral. Au menu? Une mise au point sur les négociations entre la Suisse et l’Union européenne (UE), portant sur un accord institutionnel. Le sujet reste brûlant, ne serait-ce qu’en raison des récentes déclarations controversées du ministre des Affaires étrangères: Ignazio Cassis (PLR) avait remis en cause l’intangibilité des mesures d’accompagnement à la libre circulation des personnes, donc la protection des salaires suisses vis-à-vis des travailleurs détachés européens.

Elle était fort attendue, cette conférence de presse... Le Conseil fédéral a-t-il fléchi devant l’UE? A-t-il raboté la lutte contre la sous-enchère salariale? Non. Bien au contraire. Il confirme les «lignes rouges existantes», résume Ignazio Cassis.

Ce maintien du statu quo répond à une certaine logique: sur les sept ministres, les deux socialistes – Simonetta Sommaruga et Alain Berset – ainsi que les deux UDC – Guy Parmelin et Ueli Maurer...

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