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Le printemps est là et les tiques aussi

Chaque année, les assurances recensent environ 10’000 cas de piqûres de tiques. La bestiole peut provoquer la borréliose, appelée également maladie de Lyme contre laquelle il n’y a pas de vaccin. Il en existe par contre un contre la méningo-encéphalite à tiques.

08 avr. 2019, 15:40
Une piqûre de tique peut provoquer la borréliose, appelée également maladie de Lyme. Selon les régions, 5 à 50% des tiques sont porteuses de cette bactérie.

La saison des tiques a commencé avec le printemps. Pour ne pas se faire piquer, il faut notamment éviter les lisières de forêts et les sous-bois, porter des habits fermés et appliquer un répulsif.

Les tiques sont particulièrement actives de mars à novembre. Chaque année, les assurances recensent environ 10’000 cas de piqûres provoquant des coûts évalués à 11,6 millions de francs, a indiqué lundi la Suva.

Une piqûre de tique peut provoquer la borréliose, appelée également maladie de Lyme. Selon les régions, 5 à 50% des tiques sont porteuses de cette bactérie. Il n’existe pas de vaccin contre cette maladie qui peut être traitée par des antibiotiques.

 

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Evolution variable

La maladie peut évoluer de manière très variable. Souvent l’infection passe inaperçue. La piqûre de tique peut entraîner l’apparition de symptômes grippaux, qui disparaissent en quelques semaines, mais il faut attendre plusieurs mois pour que l’éruption cutanée se résorbe, explique la Suva.

Plusieurs semaines ou plusieurs mois après la piqûre, de possibles lésions du système nerveux peuvent apparaître sous la forme de douleurs, de troubles sensoriels et de paralysies au niveau des bras, des jambes et de la tête. Les problèmes cardiaques sont rares.

Méningo-encéphalite à tiques

La piqûre peut aussi provoquer une méningo-encéphalite verno-estivale, c’est-à-dire une inflammation des méninges et du cerveau. Cette maladie est due à un virus. Les tiques ne sont porteuses de ce virus que dans certaines régions.

L’évolution de la maladie peut être grave: des séquelles durables et des décès sont possibles. Il existe un vaccin contre la méningo-encéphalite à tiques, mais les antibiotiques sont inefficaces.

Deux cas de méningo-encéphalite ont été recensés durant le mois de mars de cette année. En 2018, 323 cas avaient été enregistrés en Suisse, selon l’Office fédéral de la santé publique. Il y a eu 191 cas en 2017.

 

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