Le président de l'UDC Albert Rösti a demandé des mesures plus strictes contre les islamistes en Suisse, lors de l'assemblée des délégués du parti samedi à Thoune. Les personnes suspectes doivent être immédiatement expulsées. Si un renvoi n'est pas possible, il faut des internements.
Tous les requérants d'asile se trouvant "sur le radar" du Service de renseignements doivent voir leur demande refusée et être renvoyés sans délai pour des raisons de sécurité, a clamé Albert Rösti sous les applaudissements des quelque 350 délégués.
Il faut clairement faire comprendre à tous les étrangers, "et surtout à tous les musulmans en Suisse", quelles règles et valeurs sont à respecter en Suisse et que la charia n'a absolument aucune place dans notre Etat de droit.
Dénoncer les extrémistes
Le président de l'UDC a exhorté les communautés musulmanes de Suisse à dénoncer les extrémistes, les prêcheurs de haine ainsi que les hommes et femmes radicalisés aux autorités afin qu'ils fassent l'objet d'un examen et soient expulsés sans ménagement le cas échéant. Tous les voyageurs du djihad de retour en Suisse doivent être immédiatement mis en détention pour des motifs de sûreté.
Les mosquées et les agissements des imams doivent être mis sous surveillance particulière. Les contenus des prêches sont à surveiller ponctuellement. Lors de comportements contraires à la loi, il faut intervenir immédiatement.
De manière générale, les personnes suspectes - les Suisses comme les étrangers - doivent être activement observées. Pour cela, il faut adapter la loi sur la protection des données et renforcer les corps de police dans les cantons.
Albert Rösti demande également aux autorités d'intensifier les contrôles systématiques de personnes dans les villes. Le but étant "de pouvoir enfin saisir" quelle est la part des personnes séjournant illégalement en Suisse.