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Le PLR veut devenir le deuxième parti de Suisse en 2019

Selon sa présidente Petra Gössi, le PLR veut devenir le deuxième parti de Suisse lors des élections fédérales de 2019. La Schwyzoise s'inquiète par ailleurs du déclin du PDC.

23 mars 2018, 07:37
Le PLR s'oppose à l'adhésion à l'Union européenne (UE), mais soutient la voie bilatérale, rappelle Petra Gössi.

Le PLR ambitionne de ravir au PS la deuxième place du parti le plus fort de Suisse lors des prochaines élections fédérales, en 2019, déclare vendredi sa présidente, Petra Gössi. Lors des législatives de 2015, le PS avait récolté 18,8% des suffrages et le PLR 16,4%.

Interrogée dans les éditions de vendredi du Bund et du Tages-Anzeiger, Mme Gössi dit avoir bon espoir d'y parvenir. Le PLR avait progressé de 1,4 point en 2015, alors que le PS était resté stable (+0,1 point). L'UDC était arrivée en tête, avec 29,4% des voix (+2,8 points), alors que le PDC continuait de reculer, de 0,7 point, à 11,6%.

La question européenne sera l'un des thèmes principaux de la campagne électorale, prédit la conseillère nationale de 42 ans. Elle pointe les initiatives de l'UDC contre les juges étrangers et la libre circulation des personnes ainsi que la révision de la législation sur les armes.

Le déclin du PDC inquiète

Le PLR s'oppose à l'adhésion à l'Union européenne (UE), mais soutient la voie bilatérale, rappelle Mme Gössi. Le parti de centre-droit entend aussi se concentrer sur la numérisation de l'économie et ses opportunités, poursuit-elle. "Si la Suisse ne fait pas la course en tête, le pays va perdre sa position en matière économique".

La Schwyzoise s'inquiète par ailleurs du déclin du PDC. Le système politique suisse tend de plus en plus vers trois pôles, l'un socialiste, l'un national conservateur et l'un libéral, explique-t-elle. Cette tendance est problématique pour le PRL, note-t-elle, car il y a un danger que le camp conservateur soit encore renforcé par les anciens électeurs démocrates-chrétiens.

Sur le plan personnel, Mme Gössi reste vague quant à une éventuelle candidature à un siège au Conseil fédéral. "La question ne se pose pas", déclare-t-elle. Son objectif est de mener son parti aux prochaines élections fédérales et de les gagner, ajoute-t-elle.

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