Jusqu’à il y a peu, le ciel du Parti libéral-radical paraissait bleu azur. Le «grand vieux parti» continuait de surfer sur la vague de son renouveau de 2015, année qui l’avait vu inverser la tendance négative, reconquérir des sièges au Parlement fédéral et accroître sa force électorale. Mais ces derniers mois ont amené quelques nuages à l’horizon. Les derniers sondages SSR (–0,2 point) et Tamedia (–0,9), certes à considérer avec prudence, prédisent un léger recul aux élections fédérales d’octobre. Et de récents scrutins cantonaux ont débouché sur la perte de trois sièges au parlement à Lucerne et deux à Zurich, où le parti a en outre égaré un mandat gouvernemental.
Ces revers ne semblent pas inquiéter la tête du PLR national. «Ce n’est jamais agréable de perdre des sièges, et cela nous alerte, mais il ne s’agit pas ici d’une débandade», relativise Fanny Noghero, responsable communication & projets stratégiques...