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Le PDC suisse se dote d'une nouvelle ligne politique, entre liberté et solidarité

A la peine depuis plusieurs années dans la plupart des cantons suisses, le PDC réagit en se dotant d'une nouvelle ligne politique, histoire de prendre de la distance au centre avec le PLR. Les mots-clés? Liberté et solidarité.

26 août 2017, 14:28
Face à l'érosion de son électorat, le PDC fait évoluer sa ligne politique.

La nouvelle ligne du PDC a été très largement approuvée samedi lors du congrès estival du parti à Genève. Grâce à cette vision élaborée pendant un an, le président Gerhard Pfister "veut retrouver le chemin du succès" après des années d'effritement électoral.

Au coeur de cette stratégie: la conciliation entre liberté et solidarité. "Le PDC est le seul parti qui fait le trait d'union entre la liberté et la solidarité, la prospérité et la justice, la souveraineté et l'ouverture", a affirmé son président Gerhard Pfister.

"Ce n'est pas une révolution, mais une évolution", a déclaré le Zougois. "Cette nouvelle ligne trace la voie", a relevé la présidente de la Confédération Doris Leuthard. Elle doit servir d'orientation et de repère pour affronter les conflits pas toujours faciles à supporter, a-t-elle ajouté en encourageant les militants à "passer à l'acte".

Quelques oppositions

Le petit document présentant cette vision a été très largement accepté par les quelque 500 participants au congrès estival. Une vingtaine de voix, dont beaucoup de Genevois, s'y sont opposées après une discussion animée principalement par les Romands.

Il faut dire que les jours précédents ce congrès ont été marqués par une polémique dans les médias au sujet du terme social-conservateur utilisé pour qualifier la politique du PDC. Les sections progressistes ont été heurtées par le mot "conservateur" qui a une connotation négative de repli sur soi, du moins en français.

Des clarifications

M. Pfister en a précisé le sens samedi. Il s'agit selon lui d'affirmer que le PDC est attaché aux valeurs suisses. Pour le conseiller aux Etats Soleurois Pirmin Bischof, pas question d'être conservateur au sens de faire de la politique "dans un rétroviseur". "Nous sommes conservateurs car nous sommes engagés pour ce pays et pour la famille", a-t-il souligné.

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