Le National a approuvé, hier, par 150 voix contre 23, une rallonge budgétaire de 14,9 milliards de francs pour financer les mesures de lutte contre l’épidémie.
La majeure partie de l’enveloppe, soit 14,2 milliards, doit permettre d’éviter que l’assurance chômage n’atteigne son plafond d’endettement de 8 milliards à cause de l’indemnisation du chômage partiel. Elle n’a pas fait l’objet de grandes discussions.
Plusieurs autres points ont été plus controversés. L’UDC a rejeté le prêt pour le CICR (200 millions) et les aides à la coopération internationale (164,5 millions au total). Le parti a aussi voulu drastiquement réduire le montant dédié à l’aide humanitaire (50,5 millions).
«Même si en comparaison internationale nous sommes meilleurs, ce n’est pas une raison pour laisser filer la dette vers des sommets comparables à nos voisins européens. Nous devons fixer priorités», a justifié Jean-Pierre Grin (UDC/VD). «A situation extraordinaire, dettes extraordinaires», a répondu Ursula Schneider Schüttel...