Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Le mariage forcé, un délit trop invisible

Présidente du centre de compétence contre le phénomène, Anu Sivaganesan sonne l’alarme.

24 juil. 2018, 00:01
ARCHIV - Ein Paar heiratet am 7. Juli 2007, in Zuerich. - Der Bundesrat will den Schutz vor Zwangsheiraten erhoehen, dies teilt er am Mittwoch 5. November 2008. Die Zivilstandsbehoerden sollen sich vergewissern, dass eine Ehe nicht unter Zwang eingegangen wird. Ehen mit Unmuendigen sollen nicht mehr geduldet werden. So will der Bundesrat den Schutz vor Zwangsheiraten erhoehen. (KEYSTONE/Steffen Schmidt) SCHWEIZ ZWANGSHEIRAT

A la belle saison, des familles profitent des vacances pour obliger leurs enfants à se marier dans leur pays d’origine. «Chaque année avant et pendant l’été, c’est la même chose: les demandes d’aide se multiplient», s’alarme Anu Sivaganesan. Dans le domaine de la lutte contre les mariages forcés, cette Zougoise de 31 ans fait assurément partie des spécialistes en Suisse. L’organisation non gouvernementale (ONG) Service contre les mariages forcés, qu’elle préside, a été mandatée par le Conseil fédéral pour renforcer la prévention et soutenir les spécialistes, notamment dans les cas complexes, dans toute la Suisse. A l’heure estivale où le nombre d’alertes se multiplie, rencontre avec la juriste à Zurich.

Si les gens s’adressent au Service contre les mariages forcés, active depuis 2001, c’est parce que cette dernière les conseille et les aide, très concrètement, en collaboration avec les autorités. «Nous avons développé des pratiques sur la base de notre...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias