Il y a des voisins qu’on préfère à d’autres. A Neuchâtel, il en est un qui commence à se tailler une sacrée mauvaise réputation: le goéland. Amateur des toits plats, où il fait volontiers son nid, l’oiseau garantit des réveils à 5h30 chaque matin, dimanche compris. Son cri rappelle certes les bords de mer, mais échauffe les oreilles de plus en plus de monde, surtout en période de reproduction. Même les hôpitaux ont dû prendre des mesures.
Au Service cantonal de la faune, des forêts et de la nature, une quarantaine de plaintes sont recensées chaque année au sujet du goéland, renseigne Christophe Noël, l’inspecteur cantonal de la faune. Elles proviennent essentiellement de la ville de Neuchâtel et de ses environs directs (Marin notamment). «Il y a une problématique au niveau du bruit, mais les gens se sentent aussi dérangés par les attaques incessantes des adultes. Les goélands piquent...