C’est le seul candidat, et il est archifavori. A presque 46 ans, le sénateur argovien Thierry Burkart deviendra vraisemblablement président du Parti libéral-radical (PLR), succédant à la Schwyzoise Petra Gössi. Condition: être élu par l’Assemblée des délégués le 2 octobre, et, avant cela, passer les auditions devant la commission de sélection et la conférence des présidents cantonaux. Ces deux organes internes le passeront au crible. Un point s’annonce délicat: Thierry Burkart est président de l’ASTAG, l’Association suisse des transports routiers, et il compte conserver ce mandat, tout en présidant le PLR.
Au sein du parti de centre-droit, le débat a démarré et atteint autant les parlementaires fédéraux que les présidents des sections cantonales, a-t-on appris. Certains n’y voient pas de problème particulier. D’autres, en revanche, font la moue et grincent des dents: soit ils déplorent le manque d’indépendance, soit ils s’inquiètent qu’il s’accroche à «ce mandat-là, dans ce parti-là, à...