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Le bras de fer se poursuit sur les sociétés actives à l’étranger

Les sénateurs ne veulent pas imposer de normes strictes aux multinationales pour être «responsables».

10 mars 2020, 00:01
Aktivistinnen- und Aktivisten von "Fastenopfer" und "Brot fuer Alle" bei einer symbolischen Aktion mit einem Goldbarren gegen Menschenrechtsverletzungen beim Goldhandel am Montag, 15. Februar 2016 vor dem Bundeshaus in Bern. Mit einer "Konzernverantwortungsinitiative" fordert ein breites Buendnis von entwicklungspolitischen Organisationen, dass Firmen den Schutz von Menschenrechten und der Umwelt verbindlich in saemtliche Geschaeftsablaeufe einbauen. (KEYSTONE/Lukas Lehmann) SCHWEIZ AKTION GOLDBARREN FASTENOPFER

Le bras de fer se poursuit entre les deux Chambres du Parlement au sujet de l’initiative populaire pour des multinationales responsables. Après le National la semaine passée, c’était au tour du Conseil des Etats de camper sur ses positions. La perspective d’une votation populaire se rapproche dès lors.

L’objet du litige entre les deux Chambres porte sur la teneur du contre-projet indirect à cette initiative soutenue par 120 organisations non gouvernementales qui veut imposer aux multinationales suisses un devoir de diligence en matière de droits de l’homme et de l’environnement dans leurs activités ou celles de leurs filiales à l’étranger. L’objectif est de stopper des scandales tels que l’intoxication de paysans indiens liés à l’utilisation d’un pesticide interdit en Suisse, le travail des enfants dans les champs de coton au Burkina Faso ou l’empoisonnement de l’air et de l’eau aux métaux lourds lié à l’exploitation d’une mine au Pérou....

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