Les violences faites aux femmes doivent cesser. Les femmes socialistes ont présenté, hier, à Berne, un plan en cinq mesures pour répondre au problème. La Confédération est priée d’en faire plus.
«Quand une femme dit non, ça veut dire non. Ce ne veut pas dire peut-être, ni pourquoi pas. Ce n’est pas un défi romantique ou sportif. C’est l’expression de sa volonté», explique la conseillère aux Etats Géraldine Savary (PS/VD). Et sa volonté doit être respectée. Or, «régulièrement, des actes de violence se produisent parce que quelqu’un est incapable d’accepter un non», poursuit la vice-présidente du PS Suisse.
Dernier exemple en date: la violente agression de cinq femmes, il y a dix jours, à la sortie d’une boîte de nuit genevoise par un groupe d’hommes. L’une d’elles, qui avait été grièvement blessée, semble se porter légèrement mieux. Le Ministère public genevois a indiqué que la malheureuse était sortie du coma...