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«La violence domestique n’a pas de sexe»

Le National devrait adopter une convention que certains jugent sexiste.

30 mai 2017, 23:22
/ Màj. le 31 mai 2017 à 00:01
Mira Bartuschek als Una und Robert Hunger-Buehler als Raymond stehen auf der Buehne im Schauspielhaus Pfauen waehrend der Fotoprobe von "Blackbird" am Dienstag, 14. November 2006 in Zuerich. Das Stueck von David Harrower laeuft unter der Regie von Matthias Hartmann und feiert am Donnerstag, 16. November Premiere. (KEYSTONE/Alessandro Della Bella) SCHWEIZ THEATER BLACKBIRD

Prévenir, poursuivre pénalement et éliminer toute forme de violences à l’égard des femmes. Protéger les victimes. Bannir la discrimination féminine et promouvoir l’égalité des sexes. Le tout selon des normes communes à tous les pays européens. A priori, les objectifs de la Convention dite d’Istanbul*, majoritairement satisfaits par le droit suisse, sont à saluer.

Pourtant, certains l’accusent de péjorer la protection des hommes face à la violence conjugale. Deux associations ont pris position contre la ratification du texte. Ayant reçu l’aval de la Chambre haute en février, la convention n’attend plus que le feu vert du Conseil national qui se prononce aujourd’hui. Une formalité à en juger par le large soutien dont elle bénéficie, notamment au sein de la commission des affaires juridiques du National. Une minorité de droite s’y était bien opposée, mais plus parce qu’elle le voit comme un «carcan excessif et superflu» qu’en raison de son caractère...

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