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La verdeur professionnelle ne s'arrête pas à 40 ans

Pour les actifs dans la fleur de l'âge, il est difficile de changer de cap. Ceux qui persévèrent finissent souvent par se lancer comme indépendants.

28 juil. 2009, 05:59

Alexandre, 50 ans, en avait assez de ramer dans l'informatique. Il voulait changer de voie et il était prêt à faire un apprentissage en bonne et due forme dans le domaine de la mécanique. Après plusieurs mois de recherche, il a dû se rendre à l'évidence: aucun patron ne voulait engager un apprenti de 50 ans.

Un système inadapté

Cet exemple est symptomatique des problèmes rencontrés par les adultes qui cherchent à opérer une reconversion professionnelle. Le système suisse fonctionne parfaitement pour les adolescents en quête de formation professionnelle initiale, mais il est inadapté pour les reconversions tardives. C'est bien pourquoi les quadragénaires qui changent de voie tentent rarement d'obtenir un CFC. Soit ils reprennent des études, soit ils se lancent comme indépendants, à l'instar des témoignages livrés ci-contre.

Le modèle suisse repose sur le système dual de formation en entreprise complété par des cours professionnels. C'est un modèle envié...

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