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La tirelire des aînés casque aussi

Le Conseil suisse des aînés (CSA) se rebiffe. Demander aux retraités une contribution spéciale en faveur des actifs découle d'une fausse image de la répartition des richesses, propre à créer des fossés.

25 avr. 2009, 05:02

Il y a un an, l'Office fédéral des assurances sociales (Ofas) se posait la question d'une éventuelle «contribution de solidarité» demandée aux rentiers AVS pour améliorer la solidarité entre générations. Il se basait sur une étude commandée au professeur Philippe Wanner, de Zurich. Le Conseil suisse des aînés (CSA) s'était immédiatement élevé contre ces «conclusions hâtives».

Depuis lors, le CSA s'est penché sérieusement sur le rapport, pour en conclure qu'il était correct. «C'est l'interprétation qu'en fait l'Ofas qui ne l'est pas», affirmait hier Gérard Heimberg, qui a conduit ce travail. Pour appuyer sa recherche, le CSA a demandé au professeur Walter Rehberg, de Saint-Gall, un argumentaire sur «les faits et les préjugés» liés à la situation économique des aînés.

La précarité similaire

Il en ressort notamment que le taux de retraités vivant dans la précarité (moins de 2550 francs par mois) est de 15,4%, c'est-à-dire autant que chez les actifs...

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