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La taxe sur les billets d’avions a de la peine à décoller

La taxe sur les billets d’avion n’a pas stoppé, chez nos voisins, l’appétit pour les voyages dans le ciel.

15 mars 2019, 00:01
ARCHIV --- Eine Maschine der Swissair scheint am Dienstag, 15. August 2000, in der Naehe von Oberglatt wie eine Biene aus der Bluete einer Sonnenblume herauszufliegen. Die Belastung der Umwelt durch den Flugverkehr in der Schweiz wird derzeit noch unterschaetzt. Gemaess einer Nationalfonds-Studie, erschienen am Freitag, 22. September 2000,  verursachen die Flugzeuge heute bereits 13 Prozent der gesamten CO2-Emissionen der Schweiz. (vgl. SDA) (KEYSTONE/Steffen Schmidt)  === ELECTRONIC IMAGE === SCHWEIZ FLUGVERKEHR UMWELT

Près de 18 millions de personnes ont volé l’année dernière avec Swiss. «Un nouveau record», s’est félicité, hier, la compagnie, qui affiche «le meilleur résultat de son histoire» (636 millions de bénéfices). Le fleuron helvétique n’est pas une exception. Au niveau mondial, «2018 a été marquée par une forte demande du secteur passager», indique l’Association du transport aérien international.

Le nombre de voyageurs dans le ciel (plus de 4,3 milliards en 2018) continue d’augmenter. Au détriment du climat. Selon l’Association transports et environnement, 18% du réchauffement peut être imputé, en Suisse, aux avions. «Si rien de concret n’est entrepris, le transport aérien sera le secteur pesant le plus lourd dans le bilan climatique de la Suisse en 2030», s’alarme-t-elle.

Retournement du PLR

Une taxe climatique sur les billets peut-elle calmer cette frénésie? L’idée a été écartée par le Conseil national en décembre, mais elle reviendra sur la table du...

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