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La Suisse veut prévenir une crise mondiale de l'eau douce

La gestion durable des ressources en eaux est un des défis majeurs du XXIe siècle. C'est ce qu'a déclaré le directeur de la DDC (direction du développement et de la coopération), Martin Dahinden à Genève.

27 févr. 2013, 10:09
La Suisse veut prévenir une crise mondiale de l'eau douce. Le directeur de la DDC Martin Dahinden a ouvert mercredi à Genève une consultation de deux jours destinée à discuter des objectifs à fixer à l'horizon 2025.

La Suisse veut prévenir une crise mondiale de l'eau douce. Le directeur de la DDC Martin Dahinden a ouvert mercredi à Genève une consultation de deux jours destinée à discuter des objectifs à fixer à l'horizon 2025.

"La gestion durable des ressources en eau est un des défis majeurs du XXIe siècle", a affirmé le chef de la Direction du développement et de la coopération (DDC). "Plus de la moitié de la population mondiale vivra dans un pays sous stress hydrique à l'horizon 2025", a souligné Martin Dahinden.

La réunion, à l'invitation de la Suisse, regroupe quelque 200 participants de 70 pays, et a pour but de préparer l'agenda post-2015 des Objectifs du Millénaire de l'ONU. Elle sera suivie d'une seconde conférence à La Haye le 22 mars.

Enormes défis

La Suisse joue un rôle de facilitateur, aux côtés des Pays-Bas, du Libéria et de la Jordanie, avec l'UNICEF, la CEE-ONU et UNWATER, a expliqué à la presse François Münger, chef du programme global eau de la DDC.

"La crise de l'eau est en marche et comporte d'énormes défis sociaux, économiques et environnementaux", a averti M. Dahinden, en exprimant sa conviction que l'eau doit jouer un rôle central dans l'agenda post-2015 de l'ONU.

"La Suisse s'engage pour des objectifs clairs", a-t-il déclaré. Les ressources en eau sont cruciales à la fois pour un développement durable, la réduction de la pauvreté, la sécurité alimentaire, la production de l'énergie, selon le directeur de la DDC.

Trois directions

François Münger a indiqué qu'il faut agir dans trois directions: l'accès à l'eau potable pour résoudre "le scandale" du milliard d'êtres humains qui en sont encore privés; la gestion des ressources, notamment dans l'agriculture (70% de la consommation) et le traitement des eaux usées (seulement 20% des pays traitent leurs eaux usées).

Il faut investir en priorité dans les infrastructures, a-t-il indiqué, pour réduire les fuites et les gaspillages aussi bien dans les systèmes d'irrigation que dans les villes.

La population humaine a triplé au XXe siècle et la consommation de l'eau douce a été multipliée par six. Des géants comme la Chine et l'Inde se retrouveront en 2025 en situation de stress hydrique, a fait remarquer François Münger.

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