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«La Suisse aurait à y gagner»

Berne devrait adhérer au mécanisme européen de répartition, selon SOS Méditerranée Suisse.

19 sept. 2019, 00:01
A newborn baby is carried onto the Ocean Viking humanitarian rescue ship after a rescue operation some 53 nautical miles (98 kilometers) from the coast of Libya in the Mediterranean Sea, Tuesday, Sept. 17, 2019. The humanitarian rescue ship Ocean Viking pulled 48 people from a small and overcrowded wooden boat including a newborn and a pregnant woman. (AP Photo/Renata Brito) Europe Migrants

Le vent a tourné, en Méditerranée, depuis que Matteo Salvini a été dégagé du gouvernement italien. Et il souffle dans le dos des bateaux des ONG humanitaires: l’Italie a, pour la première fois depuis 15 mois, accueilli, samedi, à Lampedusa, 82 naufragés sauvés par l’«Ocean Viking», le bateau de SOS Méditerranée. Un signe encourageant, pour le système européen coordonné de répartition des migrants, qui attend le feu vert de l’UE.

Un mécanisme de solidarité auquel la Suisse devrait participer, selon des parlementaires de tous bords – hormis l’UDC. Ils ont déposé, lundi, une motion devant le Conseil national, proposant que le pays accueille 2% des migrants sauvés en mer par les ONG. «Toutes les conditions sont réunies pour que la Suisse s’engage», insiste Caroline Abu Sa’Da, directrice générale de l’ONG SOS Méditerranée Suisse.

Pourquoi SOS Méditerranée Suisse soutient-elle la motion?

Elle est très importante. C’est exceptionnel que tous les...

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