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«La Suisse a besoin de l’italianità»

20 août 2017, 23:19 / Màj. le 21 août 2017 à 00:01
Candidat au Conseil fédéral Ignazio Cassis
Photo Lib / Charly Rappo, Berne, 18.08.2017 Ignazio Cassis

Le tempo s’accélère. Le 20 septembre, l’Assemblée fédérale élira le successeur de Didier Burkhalter au Conseil fédéral. Le Tessinois Ignazio Cassis a été le premier à se lancer dans la course. Il fait figure de favori face à ses deux concurrents, la Vaudoise Isabelle Moret et le Genevois Pierre Maudet. La pression va crescendo, mais le candidat du sud des Alpes reste serein. Médecin de formation, il explique comment son expérience politique l’a radicalisé. Interview.

Le Conseil fédéral semble à votre portée. Est-ce votre rêve de toujours?

Pas du tout. La vie m’a emmené là où le cœur me portait. J’ai étudié la médecine par curiosité pour le fonctionnement du corps humain. Mon objectif était d’ouvrir un cabinet d’oto-rhino-laryngologie à Lugano, mais l’épidémie de sida qui sévissait alors m’a poussé à me spécialiser dans la médecine sociale et préventive. Devenu médecin cantonal, je me suis retrouvé dans une interface entre...

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