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La redéfinition du viol est en marche

L’impératif de consentement se fraie lentement un chemin dans le remaniement du Code pénal à l’étude.

25 nov. 2020, 00:01
Des bougies sont placees vers des chaussure rouge et des pancarte denoncant des violences sur les femmes, ce vendredi, 25 novembre 2016, sur la place Palud a Lausanne. Lors d'un rassemblement en hommage aux victimes des feminicides en Suisse et de toutes les femmes victimes et survivantes des violences masculines organise par Feminista, dans le cadre de la journee internationale pour l'elimination des violences envers les femmes. (KEYSTONE/Leo Duperrex) ArcInfo

Les collectifs de la Grève féministe se mobilisent pour faire inscrire la notion de consentement au cœur de la définition du viol. Les militantes romandes, qui mènent une série d’actions, aujourd’hui, à l’occasion de la Journée pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, en profitent pour attirer l’attention sur ce sujet, alors que l’Administration fédérale planche sur un remaniement du Code pénal. La commission des affaires juridiques du Conseil des Etats l’avait chargée d’élaborer un projet de loi dans ce sens en janvier. Loin de faire l’unanimité, la question délicate de la redéfinition du viol a suivi un chemin tortueux.

«Jusqu’à dernièrement, le Conseil fédéral jugeait que le droit helvétique était conforme à la Convention d’Istanbul, entrée en vigueur en 2018, demandant que l’absence de consentement soit au cœur de la définition juridique du viol. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas: pour qu’un viol soit reconnu comme...

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