Nées au début des années 1980, les radios privées, suivies quelques années plus tard par les TV régionales, ont apporté un vent d’air frais dans le paysage médiatique. D’une part en brisant le monopole de la SSR, d’autre part en rajeunissant l’audimat. Leur arrivée a d’ailleurs poussé la radio publique à cibler les jeunes.
Aujourd’hui, ces émetteurs proposent une offre complémentaire à celle de la SSR, axée sur la proximité. Les débuts ont cependant été difficiles. Il a fallu que les nouveaux venus commencent à toucher une part significative de la redevance de réception destinée à la SSR pour qu’ils sortent la tête de l’eau. Autant dire que le verrouillage du robinet serait dramatique. «C’est la fermeture à plus ou moins brève échéance», affirment-ils.
Une question de principe
Pour Nicolas Jutzet, président du comité de campagne de l’initiative No Billag en Romandie – initiative soumise au peuple le 4...