Quand La Poste touche à ses prix, l’opinion redouble d’attention. L’opération d’hier n’y a pas fait exception. Les gagnants sont à chercher chez les petites et moyennes entreprises (PME), qui bénéficieront de rabais sur les paquets. Les perdants se retrouvent chez les clients qui envoient des lettres, avec une augmentation au parfum historique: pour la première fois depuis dix-huit ans, le courrier coûtera plus cher. Le A passera à 1,10 franc la lettre (contre 1 franc aujourd’hui) dès l’an prochain. Le courrier B grimpe, lui, à 0,90 franc (contre 0,85).
La Fédération romande des consommateurs (FRC) tire la sonnette d’alarme. «Si l’augmentation peut paraître modérée, il ne faut pas qu’elle s’accompagne d’une dégradation des services postaux. Car si la qualité des services diminue mais que leur prix augmente, c’est double peine pour les consommateurs», prévient Jean Busché, en charge du dossier.
Cette hausse des prix intervient peu de temps...