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Coronavirus: l’EPFL mise sur la génétique pour comprendre les cas chez les jeunes

Même si la Suisse n’a encore déploré aucune victime âgée de moins de trente ans contrairement à l’Angleterre, la Belgique ou encore la France, l’EPFL planche sur l’hypothèse génétique pour mieux comprendre les complications chez les jeunes.

10 avr. 2020, 00:01
/ Màj. le 10 avr. 2020 à 06:56
Les jeunes sont aussi touchés par le virus. Des recherches sont en cours pour mieux comprendre ces cas.

Un adolescent anglais de 13 ans, une Belge de 12 ans, une Française de 16 ans et un Italien de 19 ans installé à Londres. Ces derniers jours, plusieurs jeunes ont succombé au Covid-19, alors qu’ils ne présentaient, a priori, pas de fragilité particulière. Ces cas restent très rares, mais les interrogations se multiplient. En Suisse, aucune personne en dessous de 30 ans n’a encore été emportée par la maladie. Mais les données commencent à montrer que les plus jeunes ne sont pas invulnérables face au virus.

Au Centre hospitalier universitaire vaudois (Chuv), plus de la moitié des patients atteints du Covid-19 pris en charge aux soins intensifs ont moins de 65 ans. Et parmi les 30 à 50 ans, un tiers ne présente pas d’autres pathologies (hypertension, diabète, maladie cardiovasculaire ou respiratoire chronique). «Ces proportions interpellent (réd: elles sont similaires aux Hôpitaux universitaires de Genève) et appellent les...

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