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La franchise à 350 francs est morte

Le revirement de l’UDC met en évidence les blocages qui freinent la réforme du système de santé.

23 mars 2019, 00:01
Albert Roesti, SVP-BE, links, und Thomas Aeschi, SVP-ZG, rechts, sprechen waehrend der Fruehlingssession der Eidgenoessischen Raete, am Freitag, 22. Maerz 2019 im Nationalrat in Bern. (KEYSTONE/Anthony Anex) SCHWEIZ SESSION NATIONALRAT

Le ton est monté. On a rarement senti une telle tension dans les travées du Conseil national. La hausse de 300 à 350 francs de la franchise minimum de l’assurance maladie de base a été balayée, hier, par 101 voix contre 63 et 28 abstentions en raison du revirement de l’UDC. Le vote a été précédé par un échange d’invectives tout à fait inhabituel dans cet hémicycle.

L’attitude de l’UDC a été jugée tour à tour grotesque, incohérente ou électoraliste, tandis que le chef du groupe parlementaire UDC Thomas Aeschi s’en est pris violemment au PS qu’il a accusé d’être à l’origine de tous les maux de l’assurance maladie.

Selon la procédure parlementaire, le Conseil national ne devait, en principe, que confirmer en votation finale un projet déjà avalisé par les Chambres avec l’appui de l’ensemble de la droite. Ce sont aussi les partis bourgeois qui avaient contraint le...

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