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La fierté d’être ancré à gauche

Le duo formé de Mattea Meyer et de Cédric Wermuth brigue la coprésidence du Parti socialiste.

25 févr. 2020, 00:01
Die Kandidaten fuer die SP Praesidentschaftswahlen, Cedric Wermuth, rechts, und Mattea Meyer, links, anlaesslich des Parteitag der SP Luzern vom Samstag, 8. Februar 2020 im Pfareiheim in Hitzkirch. (KEYSTONE/Urs Flueeler) SCHWEIZ SP

«Brillants», «travailleurs», «déterminés», «disponibles», «toujours à l’écoute». Evoquez Mattea Meyer et Cédric Wermuth auprès de leurs collègues socialistes, et les louanges risquent de pleuvoir. Le 4 avril, la Zurichoise et l’Argovien tenteront de se faire élire coprésidents du PS pour succéder au Fribourgeois Christian Levrat. Leur tandem semble rodé, fonctionnel, taillé sur mesure. Presque parfait. C’est comme si la coprésidence leur tendait les bras.

Coprésidence? Ce partage du pouvoir, inédit au PS Suisse, deviendra probablement réalité puisque Mattea Meyer et Cédric Wermuth sont opposés à un autre binôme, formé de Priska Seiler Graf (ZH) et de Mathias Reynard (VS) – un dernier candidat en date, Martin Schwab (BE), étant inconnu au niveau national. Mais rien ne présageait cette évolution: après douze ans de règne masculin et romand, l’avènement d’une femme alémanique semblait naturel, logique, évident, souhaité par de nombreux camarades. Mattea Meyer aurait très bien pu postuler seule.

Elle...

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