Le 25 novembre, les Suisses se prononceront sur l’initiative UDC pour l’autodétermination («Le droit suisse au lieu de juges étrangers»), que combat le Conseil fédéral. Le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis reste serein.
Les initiants axent tout leur discours sur la nécessité de «sauver la démocratie directe»...
Le principe de cette démocratie directe est inscrit dans la Constitution. Nous avons donc le devoir de la préserver. Plus personnellement, je pense que la démocratie directe est la quintessence de la Suisse, elle fait partie de son patrimoine génétique. Notre pays est allergique à toute concentration du pouvoir, laquelle est limitée par trois garde-fous: la consultation du peuple à travers les initiatives et les référendums, le parlement de milice et le fédéralisme.
Alors, pourquoi voulez-vous la «fin de la démocratie directe», comme vous en accusent les auteurs de cette initiative?
Mais cela ne sera pas la fin de la démocratie...