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La crainte de devoir quitter Schengen

Le scénario d’un non à la mise en œuvre de la directive européenne sur les armes inquiète les milieux économiques et de la sécurité.

08 avr. 2019, 00:01
Ein Aargauer Polizist und ein Grenzbeamter kontrollieren in der Naehe der Zollanlage Laufenburg am Dienstag, 3. Mai 2005, ein Fahrzeug. (KEYSTONE/Markus Stuecklin)  SCHWEIZ GRENZE SCHENGEN

La Suisse devra-t-elle quitter l’espace Schengen si le peuple rejette la mise en œuvre de la directive européenne sur les armes? Tel est l’un des enjeux principaux de la votation du 19 mai prochain. Les milieux de la sécurité sont presque unanimes à ce sujet: ils craignent ce «scénario catastrophe». En revanche, les référendaires relativisent le problème: «Le lobby pro-européen profère cette menace pour faire peur au peuple suisse», dénonce Jean-Luc Addor, le président ad interim de Pro Tell.

Sur le papier tout au moins, tout paraît clair: «Si la Suisse ne reprend pas un développement du droit commun, sa participation aux Accords de Schengen-Dublin prend fin automatiquement, à moins que le comité mixte (réd: un organe paritaire Suisse - Union européenne) n’en décide autrement dans un délai de 90 jours.» Cette phrase de l’accord avec l’UE, très dure dans son énoncé, correspond à une forme de clause guillotine....

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