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La Corée ne perd pas encore son Nord

Alors que Kim Jong-Il a sorti son train blindé pour une visite officielle en Russie, coup de projecteur sur le "royaume ermite" qui s'appuie sur son armée.

25 août 2011, 05:02

C'est le dernier sanctuaire d'un crypto-communisme qui, entre folklore des parades militaires et tragédie de l'oppression, ne cesse de renvoyer aux mânes du stalinisme le plus sévère. Souvent qualifiée "d'Etat voyou", la Corée du Nord reste le pays le plus fermé du monde. Pendant que Kim Jong-Il papote avec Medvedev au bord du lac Baïkal, Pierre Rigoulot, auteur, historien, directeur de l'Institut d'histoire sociale et spécialiste de la contrée, revient sur la place singulière qu'elle occupe dans le jeu diplomatique mondial en jouant des menaces nucléaires, militaires et alimentaires.

Quels sont les enjeux de la visite de Kim Jong-Il en Russie?

Derrière la question de l'aide alimentaire se profilent des raisons économiques liées à la construction d'un gazoduc reliant la Russie à la Corée du Sud à travers le pays. La Corée du Nord encaisserait une redevance annuelle faramineuse pour cela. On a parlé de 500 millions de dollars. On...

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