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La Berne fédérale ne s’empresse guère

L’avenir des médias préoccupe le monde politique, mais pas au point de bousculer son agenda. Même si des élus parlent d’«urgence».

08 juin 2018, 00:01
THEMENBILD ZUR EINSTELLUNG DER LE MATIN PRINTAUSGABE DURCH DEN MUTTERKONZERN TAMEDIA --- On January 8, 1985, a person stands in front of the Federal Parliament in Bern and presents the front page of the French-Swiss newspaper "Le Matin", after which Federal Councillor Kurt Furgler's announcement of his resignation is addressed in the headline "Berne, adieu!". (KEYSTONE/Str)

Eine Person steht am 8. Januar 1985 vor dem Bundeshaus in Bern und praesentiert das Titelblatt der Westschweizer Zeitung "Le Matin", worauf mit der Schlagzeile "Berne, adieu!" Bundesrat Kurt Furglers Ankuendigung zu seinem Ruecktritt thematisiert wird. (KEYSTONE/Str) SCHWEIZ LE MATIN EINSTELLUNG PRINT

Inquiète sur les rumeurs autour de la disparition du «Matin», Ada Marra (PS/VD) déposait, en décembre dernier, une interpellation à ce sujet. Le Conseil national ne l’a pas encore traitée, et voilà que les rumeurs sont devenues réalité. L’anecdote est symptomatique d’un temps politique qui ne s’écoule pas au même rythme que la crise qui secoue les médias, avec des mauvaises nouvelles l’une après l’autre.

La question préoccupe certes vivement le monde politique, mais il n’y voit pas, pour l’instant, de raison de bousculer son agenda. Le département de Doris Leuthard (Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication, Detec) s’est tout de même fendu, hier, d’une prise de position. Pour lui, il faut s’attendre à l’avenir à ce que le modèle de repli sur la Toile fasse école et il «compte accompagner ces processus de manière proactive».

Comment? Par le biais de la future...

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