«Le réseau mobile du futur», annonçaient triomphalement Salt et Nokia, en janvier, lors d’une démonstration conjointe des applications possibles de la cinquième génération de la technologie mobile (5G).
Le futur arrivera peut-être plus vite que prévu: hier matin, la Commission fédérale de la communication (Comcom) a lancé un appel d’offres en vue de l’attribution de nouvelles fréquences de téléphonie mobile, destinées à être valorisées par la 5G. Derrière les superlatifs mis en avant par les opérateurs pour vanter les mérites de «leur» réseau 5G – encore inexistant –, cette nouvelle génération et les perspectives qu’elle ouvre restent encore floues. Eclairage.
La 5G changera-t-elle nos habitudes?
Lorsque la 5G sera introduite, elle s’incarnera principalement dans des débits de téléchargement plus élevés. Or, les limites de la 4G sont rarement atteintes par un usager moyen. «Il y aura une amélioration, mais rien de foncièrement disruptif», commente Jean-Pierre Hubaux, professeur au laboratoire...