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L’UDF, l’autoproclamé «bouclier chrétien»

Qui est le petit parti politique qui se cache derrière le comité référendaire opposé à une meilleure protection des lesbiennes et gays?

01 févr. 2020, 00:01
Personen vom ueberparteilichen Referendumskomitee reichen die Petition "Nein zu diesem Zensurgesetz" ein, am Montag, 8. April 2019, in Bern. Das Referendumskomitee konnte ueber 70 000 Unterschriften fuer das Referendum gegen die Erweiterung der Rassismus-Strafnorm sammeln. (KEYSTONE/Peter Schneider) SCHWEIZ UNTERSCHRIFTENEINREICHUNG REFERENDUM RASSISMUS-STRAFNORM

Dans moins de deux semaines, les Suisses se prononcent sur la «loi contre l’homophobie», qui propose l’ajout de «l’orientation sexuelle» aux critères de discrimination déjà interdits par le Code pénal: l’ethnie, la race et la religion. Largement accepté par les deux Chambres du parlement, en 2018, et soutenu par tous les partis à l’exception de l’UDC – qui défend le statu quo sans pour autant mener activement campagne contre la réforme – l’amendement a été attaqué par référendum par l’Union démocratique fédérale (UDF). De qui s’agit-il?

«La crainte de Dieu»

Présidée par le Saint-Gallois Hans Moser, père de neuf enfants, l’UDF s’engage «en faveur d’un ordre politique fondé sur les valeurs bibliques» et conduit ses actions «ancrées dans la foi en Jésus-Christ». «La crainte de Dieu», «une guérison de la Suisse dans le domaine spirituel» et la défense du «mariage à vie entre un homme et une femme» comptent...

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