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L’UDC subit son premier revers depuis longtemps

L’initiative sur le renvoi effectif des criminels non suisses a été refusée à 58,9%. Le Valais dit non, malgré les efforts d’Oskar Freysinger.

28 févr. 2016, 23:29
/ Màj. le 29 févr. 2016 à 00:01
ARCHIV --- ZUR ABSTIMMUNG DURCHSETZUNGSINITIATIVE --- Michel Muenger vom Aussenwerbeunternehmen APG schaltet ein Plakat mit der Aufschrift "Nein, No, Non" gegen die Durchsetzungsinitiative der SVP, am Montag, 8. Februar 2016, in Bern. Hinter der Aktion "dringender-aufruf.ch" steht ein Komitee aus ueber 200 Prominenten, welche "alle verantwortlich denkenden Buergerinnen und Buerger dringend dazu aufruft, die unmenschliche SVP-Initiative am 28. Februar 2016 abzulehnen" (Zitat Website). Ueber die Volksinitiative "Zur Durchsetzung der Ausschaffung krimineller Auslaender" (Durchsetzungsinitiative) der SVP stimmen die Schweizer Stimmbuerger am 28. Februar 2016 ab.  (KEYSTONE/Peter Schneider) SCHWEIZ EIDG. ABSTIMMUNGEN

Ça suffit, n’en jetez plus! C’est en substance ce que le peuple suisse a répondu hier à l’initiative de l’UDC «Pour le renvoi effectif des étrangers criminels», dite de mise en œuvre. Si le refus du texte ne constitue pas une sensation en soi, son ampleur très confortable a de quoi surprendre.

Les sondages avaient certes témoigné de la remontée du non au fil des semaines, mais ils laissaient présager d’un coude-à-coude extrêmement incertain. Or, au final, le rapport de forces s’est fixé à 58,9% de non, et à 18,5 cantons contre 4,5. Le tout pour une participation de 63,1%.

Comme c’était à prévoir, la Suisse romande a fait bloc du côté du non. Pour l’appuyer – et à l’exception notoire du Tessin (59,4% de oui!) – plusieurs cantons, qui avaient accepté sans trembler le premier texte sur le renvoi en 2010, ont cette fois-ci délivré un non limpide, à...

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