Le comité directeur souhaitait à l'unanimité, avec une abstention, le maintien du parti au gouvernement, avait indiqué au début du débat Adrian Amstutz. Cela donne «plus de possibilités pour influencer le cours des choses», a argumenté le nouveau président du groupe parlementaire UDC. Il s'agit aussi de respecter le mandat donné par les électeurs.
Malgré ce mot d'ordre, la discussion a été vive. La délégation valaisanne a particulièrement soutenu une entrée dans l'opposition. Douze de ses membres ont voté dans ce sens. Un de ses représentants, Jean-Luc Addor, a fustigé un maintien.
Cela nous rendrait «complice» de la «politique de centre-gauche du Conseil fédéral». «Il faut oser quitter le gouvernement. C'est une question de crédibilité mais aussi d'honneur», a-t-il poursuivi.
Ligne dure critiquée
La ligne dure et sans compromis de la tête du parti a également été critiquée. Certains intervenants ont souhaité une politique plus polie et moins conflictuelle.
«Nous avons besoin d'une nouvelle UDC», a souhaité le président de la section gay de l'UDC Beat Feurer. «Nous avons besoin d'une UDC tolérante et ouverte sur le monde», a poursuivi le Biennois.