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L’UDC perd un chef «romandophile»

Après quatre ans de règne, Albert Rösti annonce son retrait de la présidence du premier parti de Suisse.

23 déc. 2019, 00:01
Albert Roesti, President de l'UDC, lors de l'assemblee des delegues de l'union democratique du centre (SVP - UDC) ce samedi 14 janvier 2017 au Chable. (KEYSTONE/Olivier Maire) SUISSE UDC ASSEMBLEE DELEGUES

C’est le coup de théâtre politique de cette fin d’année. Albert Rösti a pris tout le monde de court en annonçant, hier, dans les colonnes de «SonntagsBlick», son retrait de la présidence de l’UDC au printemps prochain.

Lorsque le conseiller national bernois de 52 ans passera le témoin, en mars, il aura occupé la présidence de l’UDC pendant quatre ans «seulement» – avant lui, Toni Brunner (SG) a tenu ce rôle pendant huit ans et Ueli Maurer, l’actuel président de la Confédération, une douzaine d’années.

Bringues cantonales

Alors, pourquoi partir si tôt? Dans «SonntagsBlick», Albert Rösti parle d’une décision «obligatoire» après la perte de douze sièges aux élections fédérales. Ce fils de paysans de Kandersteg exprime aussi sa frustration en parlant des sections cantonales. Plusieurs «conflits» lui restent en travers de la gorge. «Et pas seulement en Suisse romande», nous a-t-il précisé hier.

«S’il y a toujours eu des...

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