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L’origine helvétique de Barbie, le meilleur pays pour les droits des femmes et un paysan français condamné par une loi suisse… l’actu suisse vue du reste du monde

Les médias internationaux se sont intéressés à la Suisse cette semaine. On apprend notamment que la poupée Barbie a des origines helvétiques, que la Suisse a été classée pays le moins discriminatoire pour les femmes et qu'un paysan français a été condamné à tort par une loi suisse.

12 mars 2019, 16:00
Les médias étrangers révèlent des facettes méconnues de notre pays.

Comme chaque semaine, on fait un petit tour d’horizon des médias étrangers pour découvrir ce qui a retenu leur attention dans l’actualité de notre pays.

Les origines suisses de Barbie

D’où vient Barbie? La réponse à cette question digne du Trivial Pursuit nous est donnée par Le Parisien. La plus célèbre poupée du monde vient de fêter ses 60 ans et si c’est aux Etats-Unis qu’elle a été conçue par la firme de jouets Mattel, cofondée par Elliot et Ruth Handler, ses oigines sont suisses.

En effet, c’est en observant sa fille Barbara découper des silhouettes dans du carton et leur inventer des scènes de vie au supermarché, à la maison, ou encore au travail que Ruth Handler a imaginé l’un des jouets les plus vendus au monde. Or, le véritable déclic intervient en 1956.

 

La famille Handler effectue un voyage en Suisse et achète à Lucerne une poupée mannequin de laquelle la petite Barbara tombe littéralement amoureuse. Fabriquée en Allemagne et nommée Bild Lilli, la poupée deviendra en 1959 la fameuse Barbie, du nom de la fille Handler.

Si le succès n’est pas tout de suite au rendez-vous – la poupée est brocardée par les hommes et détestée par les femmes – les petites filles en raffolent. Et c’est grâce à elles que les ventes décollent et que Barbie a le succès qu’on lui connaît aujourd’hui.

La Suisse meilleur pays pour les droits des femmes

Si la situation n’est de loin pas parfaite, la Suisse figure parmi les bons élèves en matière de droits des femmes. Elle se classe au premier rang mondial, selon un rapport publié par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Ce dernier a classé 120 pays selon l’Indice institutions sociales et égalité femmes-hommes" (ISE). 

Cet indice mesure, à l’échelle internationale, les discriminations à l’encontre des femmes dans les institutions sociales (lois formelles et informelles, normes et pratiques sociales), limitant leur accès à la justice, à leurs droits et à leurs possibilités d’émancipation.

Avec un score de 8%, la Suisse devance le Danemark et la Suède, qui enregistrent un niveau global de discrimination respectif de 10% et 11%. Parmi les mauvais élèves, le Yémen obtient le plus mauvais score avec 64%.

La Suisse excelle particulièrement dans le sous-indice «discrimination au sein de la famille». Celui-ci couvre des domaines comme le mariage des enfants, les responsabilités familiales, l’autorité parentale, le divorce ou la succession. Pour expliquer cette performance, l’OCDE mentionne notamment la «solidité du cadre législatif» de la Suisse qui a inscrit l’égalité de genre et l’égalité de rémunération dans sa constitution en 1981, comme le rappelle le Daily Mail.

Un agriculteur français condamné par une loi suisse

C’est une drôle d’histoire à laquelle se retrouve confronté un agriculteur français à cause de la Suisse! Ce paysan du Centre-Ouest du pays a été amendé à 5300 euros d’amende (un peu plus de 6000 francs suisses) par sa commune. Motif: il salissait la route qui longe sa ferme avec les roues pleines de boue de son tracteur.

Problème: le jugement prononcé à son encontre se base sur le droit suisse! Inscrit dans la Loi fédérale sur la circulation routière (LCR), cet article est sans équivalent dans le Code de la route français! Le paysan est victime d’une erreur judiciaire, comme l’explique une enquête de la chaîne publique France 2, dont Le Point se fait l’écho.

Le magistrat à l’origine de la condamnation dit ne pas se souvenir où il a trouvé cet article de loi, mais il assure qu’il ne l’a pas inventé et qu’il figure certainement dans le Code de la route. L’agriculteur a fait appel de sa condamnation et prie pour que la justice rende son verdict sur la base de la législation française.

Les habitants de France voisine privés de la RTS

Les habitants de France voisine, qu’ils soient français ou suisses d’ailleurs ne pourront bientôt plus visionner la RTS après le 3 juin prochain. La raison est d’abord économique, puisque l’arrêt de la diffusion sur le réseau de la TNT en France permettra d’économiser 10 millions de francs par an, comme le souligne la radio publique France Bleu.

L’autre problème concerne les droits télévisés sur certains programmes comme les séries, les films ou les compétitions sportives. Lorsque la SSR acquiert des droits de diffusion, ces derniers ne s’appliquent que sur le territoire suisse. «Étendre l’acquisition de ces droits à l’étranger pour un marché plus large ne serait financièrement pas viable pour la SSR et ne répondrait pas à son mandat », explique Sibylle Tornay, porte-parole de l’entreprise publique au Dauphiné.

Les personnes vivant près de la frontière suisse pourront continuer à capter le signal de la RTS après le 3 juin moyennant l’installation d’une antenne parabolique et une carte à 120 francs pour décrypter le signal, décrit encore le quotidien français. Et puis, il sera toujours possible de visionner les émissions de la RTS sur Internet.

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