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L’initiative sur la primauté du droit suisse balayée

Après quatre heures de débat et quelques morceaux de rhétorique, les sénateurs refusent que le droit suisse prime sur le droit international.

14 mars 2018, 00:01
Thomas Minder, Parteilos-SH, spricht waehrend der Debatte um die Selbstbestimmungsinitiative, waehrend der Fruehlingssession der Eidgenoessischen Raete, am Dienstag, 13. Maerz 2018 in Bern. (KEYSTONE/Peter Klaunzer) SCHWEIZ SESSION STAENDERAT

Long de quatre heures, versé dans les subtilités du droit constitutionnel, émotionnel par instants. Comme pressenti, le débat d’hier, au Conseil des Etats, a reflété l’importance de l’enjeu, soit l’initiative populaire de l’UDC «Le droit suisse au lieu de juges étrangers». Si le texte du parti souverainiste n’a pas trouvé grâce auprès des sénateurs, qui l’ont laminé par 36 voix à six (celles de l’UDC), il a mobilisé leurs facultés rhétoriques.

A l’image du Schwyzois Peter Föhn (UDC), féru de références historiques. «Les Confédérés ont lutté pour se libérer, ils ont toujours voulu tenir leur destinée en mains. La Suissesse et le Suisse ne naissent pas pour se soumettre. C’est un héritage de nos ancêtres.» En face, le Genevois Robert Cramer (Verts) a riposté dans la même veine. «L’initiative demande que la Suisse s’engage à ne pas respecter ses engagements internationaux. Or, pensez aux Waldstätten (réd: les cantons primitifs...

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