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L’Etat encaisse les amendes

La Commission de la concurrence est mieux armée contre les cartels, mais n’indemnise pas les victimes.

18 janv. 2018, 00:01
ARCHIV: Ein Mitarbeiter des Automobilherstellers BMW arbeitet im BMW-Werk in Regensburg am Motorraum eines 1er BMWs (Foto vom 07.07.11). BMW veroeffentlicht am Dienstag (02.08.11) den Zwischenbericht zum zweiten Quartal 2011. (zu dapd-Text) Foto: Lennart Preiss/dapd 070711REG114

Une amende de 22,6 millions de francs infligée à La Poste pour abus de position dominante, une autre de 3,6 millions pour le téléopérateur genevois Naxoo, épinglé pour le même grief, plusieurs entreprises de construction grisonnes, sanctionnées pour s’être entendues sur les prix et sur l’attribution de projets immobiliers et de génie civil.

La Commission de la concurrence (Comco) a été particulièrement efficace ces dernières semaines. Et le justicier des marchés suisses ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin, grâce à de nouvelles armes (voir ci-après). Mais où atterrit l’argent des amendes payées par les fraudeurs? Que peuvent espérer les entreprises et consommateurs lésés?

«Un système injuste»

Il est sans doute jouissif pour un client suisse de BMW, ayant acheté sa voiture 10 000 francs plus cher que ses voisins européens, de voir le constructeur allemand se faire taper sur les doigts par la Comco. Mais cela ne...

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