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L’écologiste Franz Weber est mort mardi à l’âge de 91 ans

L’écologiste Franz Weber est décédé mardi à l’âge de 91 ans, a indiqué jeudi sa fondation. Le Bâlois d’origine était connu pour ses combats en faveur des bébés phoques, sa lutte contre les résidences secondaires ainsi que sa volonté de protéger le Lavaux.

04 avr. 2019, 14:32
/ Màj. le 04 avr. 2019 à 17:36
Franz Weber était connu pour ses combats en faveur des bébés phoques, sa lutte contre les résidences secondaires et sa volonté de protéger le Lavaux.

Franz Weber est décédé mardi à l’âge de 91 ans. L’infatigable défenseur de l’environnement avait protégé les vignes de Lavaux, gagné l’initiative sur les résidences secondaires et lutté contre la chasse aux bébés phoques en compagnie de Brigitte Bardot.

Ces dernières années, le Vaudois d’origine bâloise avait perdu la mémoire et vivait dans un foyer pour personnes âgées. Il s’est éteint dans la soirée du 2 avril à Berne, a annoncé jeudi sa fondation. «Le grand lion a rejoint les étoiles», écrit-elle.

Durant plus de 50 ans, le militant a multiplié les combats en faveur de la nature, des animaux et du patrimoine. «Mon père était un grand homme. Il était impressionnant de combativité et de sincérité, et il était animé d’un fort sentiment de justice», a déclaré sa fille Vera Weber, à Keystone-ATS. «Il n’avait jamais peur de rien. Il m’a appris à ne pas avoir froid aux yeux».

Tout a commencé en 1965. De passage en Engadine, il est choqué par un projet de spéculation immobilière à Surlej, au bord du lac de Silvaplana. Il se met en tête de le sauver et découvre sa vocation.

150 combats

Franz Weber a mené plus de 150 combats à travers la planète, a calculé sa fondation. Certains l’ont fait connaître à l’étranger, comme sa lutte pour le site antique de Delphes ou contre la chasse aux phoques au côté de Brigitte Bardot. Sur les réseaux sociaux, la Fondation Brigitte Bardot a partagé son «immense tristesse».

L’homme, adulé ou détesté, a su médiatiser ses engagements. Il a agacé et dérangé. Sa connaissance des médias n’est pas due au hasard. Après la Deuxième Guerre Mondiale, il a gagné sa vie comme correspondant à Paris.

Cette figure emblématique a lutté pour la beauté du paysage et la poésie de la nature. Qu’il s’agisse des bébés phoques, des taureaux et de la corrida, des Baux de Provence, de la bretelle de la Peraudettaz près de Lausanne ou du val d’Anniviers, ces combats relèvent moins de l’écologie que d’un duel contre la bêtise qui détruit ou avilit, expliquait-il.

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