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L’armée de l’air en mode socialiste

Le PS promeut un concept avec très peu d’avions «lourds». Les milieux de la défense apprécient peu.

21 nov. 2019, 00:01
Generalleutnant a.D. Friedrich W. Ploeger, Sachverstaendiger fuer Fragen der Luftpolizei, Giacomo Iannelli, Testpilot, Eric Foss, Vertreter Hersteller, Michael Unbehauen, CEO Acamar, Autor der Studio Air2030 plus, und Roger Nordmann, SP Nationalrat, von links, an der oeffentliche Anhoerungen der SP Schweiz zur Kampfflugzeugbeschaffung des Bundes, am Mittwoch, 20. Januar 2019, im Bundeshaus in Bern. (KEYSTONE/Marcel Bieri) SCHWEIZ KAMPFFLUGZEUGBESCHAFFUNG

Le Parti socialiste sonne la charge. Etude en main, il remet en question le concept de défense aérienne Air2030 et, donc, l’achat de nouveaux avions de combat tel que proposé par le Conseil fédéral. Le projet, qui devrait finir en votation populaire, ne répondrait pas assez aux menaces et coûterait trop (huit milliards de francs). Pour appuyer son point de vue, le parti a convié, hier, experts militaires, politiciens, médias… et le constructeur italien Leonardo à des auditions publiques.

QUELLE DÉFENSE POUR QUELLES MENACES?

Le Département fédéral de la défense et sa cheffe Viola Amherd (PDC) mettent trop l’accent sur les avions de combat, et pas assez sur la défense sol-air. C’est la conclusion des socialistes sur la base de l’étude qu’ils ont commandée au cabinet américain Acamar. «Le concept du DDPS ne tient pas suffisamment compte des missiles balistiques et des drones, ou encore du terrorisme», décoche Michael...

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